La peur du miroir


Apprendre à se voir en face
J’ai le goût de vous donner en condensé toutes les phrases clé issues de la bible, sur lesquelles j’ai pu m’appuyer pour rebâtir mon identité. Commençons par l’apparence extérieure, je vous l’ai déjà dis, j’était convaincue d’être la personne la plus laide de la planète, alors lire des versets comme « Je te loue Seigneur de ce que je suis une créature merveilleuse, mon âme le reconnait bien », me faisait toujours un peu sourire. En fait non, je trouvais ça hilarant, je me disais que la personne qui a écrit ça vivait dans une planète imaginaire ou il vivait carrément dans un déni de la réalité. Mais à force de le lire, de le proclamer en me regardant un miroir, j’ai fini par y croire.

La peur du miroir

Et là il faut que je fasse une parenthèse pour vous parler de ma phobie des miroirs. Je les évitais tel un vampire; j’étais prête à changer de chemin juste pour ne pas avoir à passer devant. Je n’aimais pas l’image qu’il me reflétait; j’avais l’impression de voir quelque chose de complètement déformée, d’immonde et que les miroirs avaient cette capacité de refléter ce qui se cache au tréfonds d’une personne et je ne voulais pas affronter ce monde obscur. Alors je les évitais comme la peste. Mais quand j’ai eu le devoir, il a fallu faire un effort, apprendre à supporter le regard que j’avais en face, quelques secondes, puis des minutes. Aujourd’hui je peux vous dire que je peux passer des heures à me regarder dans un miroir, eh oui je suis devenue une vraie fille.

Vivre par la foi

Fin de la parenthèse, revenons à nos phrases clé. Une pensée qui m’obsédait était le fait que cette douleur n’allait jamais cesser, elle était vouée à me tourmenter à l’infini. Un verset que j’ai trouvé pour m’aider à lutter contre cela était «  Il y a un temps pour chaque chose, un temps pour rire, un temps pour pleurer ». Et pour donner du poids à cette affirmation, il m’arrivait de contempler la nature; après une saison de pluie, vient le soleil; après l’hiver, l’été arrive pour réchauffer nos cœurs. Et quand j’avais l’impression d’être submergée par le flot des émotions et que je ne savais plus où donner la tête, je me rappelais de cet extrait qui dit que « l’esprit du Seigneur est sur moi, il m’a oint pour annoncer une bonne nouvelle aux pauvres, pour proclamer la délivrance aux prisonniers, pour guérir ceux qui ont le cœur brisé ». Cette dernière préposition me faisait un bien fou, parce que mon cœur était définitivement brisé, mais j’avais la certitude qu’il était en train d’être réparé. Comment je le savais? Parce que Jésus l’avais dis et que j’avais décidé de mettre ma foi en lui et de lui faire confiance, même si mes émotions et les circonstances allaient dans le sens contraire, ma décision était prise, je marchais par la foi et non par la vue.


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