Votre identité est défini par vous

Victime, être ou ne pas être? « Arrête de jouer les victimes », vous pouvez imaginer comment cette phrase a du résonner dans mon âme, déjà si endolorie. Jouer les victimes, je ne jouais pas à la victime, j’en étais une. Je n’avais pas à demandé à subir tout ce que j’ai subi, à voir mon corps d’enfant déchiré, pervertissant par la même occasion toute ma conception de la vie. Je trouvais mon corps laid, affreux. J’étais convaincue que c’était la chose la plus immonde qui existait et qu’il fallait à tout prix le détruire, d’où la goinfrerie de gâteaux, vous vous en souvenez, je vous en ai parlé dans le deuxième blog. Je haïssais les hommes, Oh que je les haïssais. Je les trouvais détestables, dégoûtants, de vrais porcs. Désolée pour la violence de mes mots, mais j’essaie de vous faire réaliser où j’en étais. Je ne faisais confiance en personne, mais en même temps j’étais à la recherche de cette femme forte qui me protègerait contre tous les dangers, d’où ma tendan...