Articles

JE SUIS CE QUE JE PENSE ET JE PENSE CE QUE JE SUIS

Image
La capacité de penser est ce qui différencie les hommes des animaux; cette capacité de former une idée, de se remémorer des souvenirs et d’amasser des connaissances. Cet ensemble de choses finit par devenir le socle sur lequel s’appuyer pour entrevoir le monde; une copie interne du comportement humain. Elles sont le reflet de l’environnement dans lequel évolue la personne, mais également la preuve de sa capacité à s’adapter à cet environnement. Penser est un objet d’art qui peut être modelé pour devenir une œuvre exceptionnelle ou une chose tellement abstraite qu’elle déconnecte de la réalité. Tel une personne pense, tel elle agira et se projettera dans le futur. Les pensées peuvent donc être le moteur d’une destinée ou les freins qui peuvent la ralentir. Ce qui détermine la forme que peut prendre la pensée sont les prémices dans lesquelles elle se forme. Ferdinand est un petit garçon de quatre ans qui commence l’école cette année. C’est un orphelin vivant dans un...

UN MIRACLE QUI N'EN EST PAS UN

Image
Il y a dans le cœur de l’homme un vide qui a la forme de Dieu.  Depuis des temps immémoriaux, l’être humain n’a cessé de chercher à se rapprocher du divin. De découvrir le sens caché des choses; la magie qui se terre derrière le lever du soleil, une éclipse, les mystères des confins de l’univers,  comprendre les méandres de l’âme, avoir la capacité de contrôler la pensée, induire un comportement, devenir plus. Mais en est-il seulement capable? Comment pourrait-il comprendre les rouages d’un système dans lequel il n’est qu’une pièce du puzzle? Tout ce que l’humain a réussi à accomplir c’est d’établir avec certitude le besoin d’avoir recours à une force extérieure, une superpuissance. La science a permis de voir qu’il existe tellement de mystères dans cet univers, de choses dont on commence à peine à soupçonner l’existence. Évidemment des théories sont avancées pour expliquer le fonctionnement des choses, mais ce ne sont que des théories. Et même quand on...

UNE ENFANT DE L’OMBRE

Image
La haine n’a pas triomphé de moi et elle ne triomphera jamais. J’étais loin de m’imaginer qu’un jour je pourrais prononcer ces mots quand je me remémore comment je me sentais en ce jour où je voyais ma mère couchée, dans son cercueil, prête à retourner à la poussière de laquelle elle avait été tirée quelques années plus tôt.  Elle était si jeune, ma mère; du moins à mes yeux elle l’était. Je le croyais peut-être parce que moi je l’étais. Je n’avais que 5 ans et je disais adieu à ma maman. Le cancer me privait de cette chaleur maternelle, si importante, surtout à l’âge que j’avais. Mais si seulement, il s’était contenté de me priver d’une mère, il avait fallu aussi qu’il me prive d’un père, et d’une façon plutôt inusitée. S’il y a une personne qui était encore plus désemparé que je l’étais à la suite de ce décès, c’était mon père. Il était bien plus que désemparé; il a complètement perdu la raison, tellement le choc de cette perte était insurmontable. En plus...

Emergence, "je respire enfin"!

Image
« Un jour, tout cela prendra fin; un jour, j’aurai enfin la paix et mon âme tourmentée trouvera du repos. » Cette phrase, je me la répétais inlassablement tous les jours pour me donner le courage de sortir de mon lit, de mettre un pied devant l’autre et de vaquer à mes occupations. Chaque matin, je devais puiser les dernières réserves de motivation qui me restaient pour passer à travers la journée parce que j’avais l’impression que le simple fait de respirer m’épuisait. J’étais fatiguée — de cette douleur dans l’âme, de cette angoisse, de ce sentiment de rejet constant, de cette honte, de ce sentiment de n’avoir rien à faire sur cette terre, de ces souvenirs qui, chargés de leur lot de souffrance, avaient déferlé comme un torrent dans ma tête et qui depuis lors ne cessaient de me tourmenter. J’étais fatiguée d’être comme un zombie, un corps sans âme qui déambule sans trop savoir où il s’en va. Ces souvenirs douloureux, qui contrastaient tellement avec celles que j’avais des cinq premiè...

LIBERTÉ!

Image
Tu peux dire aujourd'hui que tu es libre Tu peux sentir maintenant que tu es en contrôle de ta vie Tu peux contrôler tes pensées Tu peux contrôler ton corps Tu commences à contrôler tes émotions, enfin Tu n'as pas plus d'excuses parce que Jésus t'a rendu libre. Tu ne peux plus blâmer ton passé ou les autres parce que Dieu t'a donné la capacité de vivre une vie de joie et de paix. Ce qui ne veut pas dire que tu ne ressentiras plus jamais le poids du passé , mais maintenant tu sais que Dieu te donne la force de ne pas laisser ce passé avoir du pouvoir sur toi. Tu as le choix de vivre en essayant de dépendre des autres pour combler tes besoins, ou en apprenant à dépendre de Dieu et de t'attendre à lui. Tout ce que les autres rajoutent à ce que Dieu te donne déjà est la cerise sur le gâteau, la pointe de l'iceberg; les autres sont juste là pour compléter. Tu n'as peut-être pas encore atteint le sommet de la montagne, d'être la p...