Où est Dieu quand on souffre?

J'ai une maladie rénale chronique dont le seul traitement possible est une greffe de rein et pour se qualifier pour une telle opération, il faut être en bonne forme physique et étant donné que les dégâts que j'ai fait subis à mon corps durant toutes ces années sont encore bien visibles, je suis loin d'être en bonne forme physique. Donc pendant que je ressassais tout cela dans ma tête et que je me disais que se battre autant pour tout est vraiment épuisant et qu'il faudrait peut-être lâcher prise et laisser la maladie gagner, j'ai eu une réminiscence. Je me suis vue à l'âge de 6 ans, avec ma soeur, me promenant dans un parc, avec une obsession constante, trouver une façon de mourir qui serait rapide et efficace. Et comme par hasard je suis tombée sur un sachet, sur lequel était dessiné un crâne qui supplantait deux os; au dessus du sachet il était écrit en rouge les mots "Danger de mort". Je me souviens de la joie que j'ai ressenti, de ce soulagement, de cette euphorie qui me disait que finalement j'avais trouvé le moyen de mettre fin à mes souffrances. J'ai lu que c'était de l'acide et sans m'expliquer encore aujourd'hui comment je savais ce que cette substance faisait, j'avais la conviction que c'est ce qu'il me fallait. J'était prête à mourir, même si cela voulait dire faire fondre mes organes internes et mourir dans d'atroces souffrances.
Mais Dieu est intervenu dans mon délire. Et une fois encore comment je le sais? Grâce aux images que j'ai vues dans ma tête et dans lesquelles je me voyais agoniser, souffrant le martyr. Il n y avait aucun moyen par lequel j'aurais pu savoir que l'acide faisait fondre des tissus, mais à ce moment je l'ai su. Je ne sais pas pourquoi Dieu n'était pas intervenu préalablement pour empêcher l'évènement qui me donnait ses envies de suicide, mais j'ai su en ce moment qu'il ne voulait pas que je meure, il ne m'avait pas créé pour venir dans ce monde, être abusé et mourir brûlée par de l'acide. Il m'avait créé parce qu'il avait des plans de bonheur pour ma vie, des oeuvres qu'il avait préparé d'avance afin que je les accomplisse.
Mais Dieu est intervenu dans mon délire. Et une fois encore comment je le sais? Grâce aux images que j'ai vues dans ma tête et dans lesquelles je me voyais agoniser, souffrant le martyr. Il n y avait aucun moyen par lequel j'aurais pu savoir que l'acide faisait fondre des tissus, mais à ce moment je l'ai su. Je ne sais pas pourquoi Dieu n'était pas intervenu préalablement pour empêcher l'évènement qui me donnait ses envies de suicide, mais j'ai su en ce moment qu'il ne voulait pas que je meure, il ne m'avait pas créé pour venir dans ce monde, être abusé et mourir brûlée par de l'acide. Il m'avait créé parce qu'il avait des plans de bonheur pour ma vie, des oeuvres qu'il avait préparé d'avance afin que je les accomplisse.
Mais il a fallu une autre tentative pour que je comprenne cela. L'acide était peut-être trop extrême; j'ai donc décidé de me tourner vers le feu, j'espère que vous comprenez le sacarsme. Je voulais un moyen d'en finir qui ne me ferait pas juste mourir, mais qui me redonnerait également l'impression d'être pure. Seulement je ne savais pas comment déclencher un incendie. Par inadvertance, vers l'âge de 8 ans, ma mère m'a donné l'occasion d'en apprendre un peu plus sur les incendies. Ce qui est ironique c'est qu'elle voulait me faire voir les dangers du feu, pour me délivrer de cette fixation morbide que j'avais, mais c'est tout le contraire qui s'est produit. J'ai su comment créer une explosion avec une bouteille de gaz et des allumettes. Mais encore là Dieu est intervenu. La journée où j'ai décidé de passer à l'action, j'ai attendu que la maison soit vide et quand j'ai eu la conviction qu'elle l'était, j'ai ouvert la bouteille de gaz et j'ai attendu que l'air s'emplisse de ses vapeurs. Et pendant que j'étais assise là, sereine et résolue, j'ai vu ma mère par la fenêtre de la cuisine. Elle n'était pas sortie, elle faisait une sieste et soudainement elle a été réveillée par une voix dans son esprit qui lui a dit de se lever parce qu'il y avait un danger. Elle cherchait donc ce que ça pouvait être quand elle m'a vu assise. Elle est entrée dans la cuisine et a tout de suite senti l'odeur du gaz. C'est ce qui m'a sauvé, une fois encore Dieu était présent.
La morale de cette histoire est que Dieu a un plan pour nos vies, les choses ne se passent pas toujours comme elles devraient mais la personne qui a le dernier mot c'est lui et tant qu'il n'a pas dit que c'est fini, la vie continue, pleine d'espérance.
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